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Billy Bats
Véritable OVNI, survolant la planète rap depuis déjà deux décennies, Billy Bats est ce que l’on appelle un Artiste.
De ceux qui vivent pour créer, qui créent pour l’expérience, et pour qui l’expérience vaut plus que tout.
- Location: Toulouse (FR)
- Genre: Hip hop
- Labels: Spaceship Music
BIO
A fine aesthete, a technical monster, a natural rhymer: Billy is a complex character, as impressive with a microphone in hand as he is discreet in life. It’s as if music transcends him, as if it electrifies his personality, as if the simple act of entering the booth increases his aura tenfold. Dressed in productions inspired by the other side of the Atlantic, his music is made up of a multitude of images, which scroll past and strike the listener. And that’s precisely what Billy Bats offers: visual, incisive music that’s as much to look at as it is to listen to.
Throughout his career, Billy has never taken the easy way out, carefully avoiding even the most obvious shortcuts. In the early 2000s, when he was being hailed as the worthy successor to the group KDD and its leader (and big brother) Dadoo, Billy took a different path from the one that seemed to have been mapped out. And while he did place his first rhymes on the records of the emblematic Toulouse possee (Une Couleur de plus au drapeau) or Dadoo’s solo epic (France History X), the young rapper didn’t chase a quick success: he preferred to wait, just to let his style mature.
Scouring compilations (Illicte Projet by IV My People, Génération T’1Kiète by Al Peco, etc.) and invitations from both local and national artists (Le Sud le fait mieux with Don Choa and Soprano), Billy has built a solid reputation as a performer, while shaping a radical aesthetic, closer to US trends than French ones.
From 2006, following the release of his first opus Black Out, Billy Bats went on to enjoy a string of solo escapades, with numerous projects that marked the decade (Optimus Prime seasons 1 and 2, Nerd With Attitude, Purp Cobain vol. 1, 2 and 3, Chef, etc.). At the same time, he’s been a regular on stage, whether opening for hip hop legends (opening acts on Joey Starr’s tour) or defending his own projects (N.W.A. tour in 2012).
But being ahead of your time is both a gift and a curse. It means choosing risk-taking over comfort. It means accepting not being fully understood, or being understood only in retrospect. Following his stint on the CDXX label, Billy took a break to recharge his batteries.
Fin esthète, monstre de technique, rimeur naturel : Billy est un personnage complexe, aussi impressionnant micro en main qu’il est discret dans la vie. Comme si la musique le transcendait, comme si elle électrisait sa personnalité, comme si le simple fait d’entrer en cabine décuplait son aura. Habillée de productions inspirées d’Outre-Atlantique, sa musique est faite d’une multitude d’images, qui défilent et viennent percuter l’auditeur. Car c’est précisément ça que propose Billy Bats : une musique visuelle, incisive, qui se regarde autant qu’elle s’écoute.
Tout au long de son parcours, Billy n’a jamais choisi la facilité, évitant soigneusement les raccourcis, même ceux qui semblaient les plus évidents. Au début des années 2000, alors que tous le désignaient comme la digne relève du groupe KDD et de son leader (et grand frère) Dadoo, Billy emprunte une voie autre que celle qui semblait toute tracée. Et si c’est bien sur les disques de l’emblématique possee toulousain (Une Couleur de plus au drapeau) ou sur l’épopée solo de Dadoo (France History X) qu’il place ses premières rimes, le jeune rappeur ne court pas après un rapide succès : il préfère temporiser, histoire de laisser mûrir son style.
Écumant les compilations (Illicte Projet de IV My People, Génération T’1Kiète d’Al Peco, etc.) et les invitations d’artistes locaux comme nationaux (Le Sud le fait mieux avec Don Choa et Soprano), Billy se taille alors une solide réputation de performeur, tout en façonnant une esthétique radicale, plus proche des courants US que des tendances francophones.
Dès 2006, après la sortie de son premier opus Black Out, Billy Bats multiplie les escapades en solo, avec de nombreux projets qui marquent la décennie (Optimus Prime saisons 1 et 2, Nerd With Attitude, Purp Cobain vol. 1, 2 et 3, Chef, etc.). En parallèle, il écume les scènes avec aisance, qu’il s’agisse d’ouvrir les shows des légendes du, hip hop (premières parties sur la tournée de Joey Starr) ou pour défendre ses propres projets (tournée N.W.A. en 2012).
Mais être en avance sur son temps, c’est à la fois un don et une malédiction. C’est privilégier la prise de risque au confort. C’est accepter de ne pas être pleinement compris, ou de ne l’être qu’a posteriori. Suite à son passage au sein du label CDXX, Billy marque un temps d’arrêt, nécessaire pour se ressourcer.
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